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Le parti pro-européen PAS de la présidente Mai Sandu est en tête des élections législatives de dimanche en Moldavie, marquées par des accusations d'ingérence russe, selon un décompte presque définitif de la Commission électorale.
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Le Parti Action et Vérité (PAS), au pouvoir depuis 2021, est en tête avec 47,6% des voix contre 25,9% au Bloc patriotique prorusse selon le décompte de 94% des votes vers 22H15 GMT. En troisième positon figure, avec 8,45%, le Mouvement alternatif national (MAS) du maire de Chisinau, Ion Ceban, qui avait appelé à voter contre le PAS.
"Statistiquement parlant, le PAS s'est garanti une fragile majorité", a estimé l'analyste du groupe de réflexion WatchDog Andrei Curararu, selon qui totefois un gouvernement fonctionnel "sera difficile à former".
Il s'attend aussi à ce que le Kremlin puisse "recourir à des manifestations, à la corruption des députés PAS et à d'autres tactiques pour perturber la formation d'un gouvernement pro-européen stable".
Signe de l'enjeu de ces élections sous haute tension, chaque camp a accusé l'autre de manipulation et de tentative d'intimidation pendant la campagne.
Donné en tête de la plupart des sondages, le PAS a cependant perdu du terrain depuis 2021 en raison notamment des difficultés économiques du pays, l'un des plus pauvres d'Europe.
Le scrutin a été assombri par les craintes d'achats de voix et de troubles, ainsi que par une "campagne de désinformation sans précédent" menée par la Russie, selon l'Union européenne.
Moscou a démenti ces allégations, tandis que l'opposition moldave, largement prorusse, a accusé le PAS d'avoir planifié une fraude.
Le service de cybersécurité moldave a déclaré dimanche avoir détecté plusieurs tentatives d'attaques sur l'infrastructure électorale, "neutralisées en temps réel".
Après avoir voté à Chisinau, Maia Sandu a mis en garde contre "l'ingérence massive de la Russie", affirmant aux journalistes que son pays, voisin de l'Ukraine en guerre, était "en danger".
- Appel à manifester -
En début de semaine, elle avait dénoncé les "centaines de millions d'euros" déversés par Moscou pour acheter des voix, orchestrer des campagnes de désinformation en ligne et organiser des violences.
Selon Igor Botan, directeur du centre de réflexion moldave Adept, la Moldavie n'a "jamais vu un tel niveau (d'ingérence étrangère) dans une campagne électorale" depuis l'indépendance en 1991 de l'ex-république soviétique qui compte quelque 2,4 millions d'habitants et plus d'un million d'émigrés également appelés à voter.
L'ancien président Igor Dodon (2016-2020), l'un des dirigeants du Bloc patriotique, avait revendiqué la victoire dès la fin du vote.
Dans la soirée, il a appelé les partis de l'opposition et des membres de la société civile "à une manifestation pacifique devant le parlement" lundi midi "pour défendre le vote des citoyens".
Tenant un haut parleur, il s'est ensuite rendu devant la commission électorale pour menacer de ne pas reconnaître le résultat des élections "si pendant la nuit il y a des falsifications".
La participation de la diaspora, qui a contribué à la réélection de Mme Sandu en 2024, et celle de la région séparatiste de Transdniestrie, qui penche en faveur de la Russie, ont été particulièrement observées.
Les autorités de Transdnistrie ont accusé dimanche le gouvernement moldave de "nombreuses et flagrantes" tentatives de limiter le vote des habitants de cette région.
Une vingtaine de partis et candidats indépendants étaient en lice pour le scrutin qui doit pourvoir 101 sièges.
En 2021, le PAS l'avait emporté avec 52,8% des voix contre 27,2% pour le Bloc des socialistes et communistes de M. Dodon.