Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
La crise politique à Madagascar tourne au bras de fer institutionnel. Le président malgache Andry Rajoelina, contesté dans la rue mais accroché au pouvoir, a dissous mardi l'Assemblée nationale avant un vote le visant pour abandon de poste.
Taille du texte:
Fragilisé par le ralliement ce weekend des militaires à la contestation ayant embrasé le pays et désormais réfugié dans un lieu inconnu, le chef de l'État a écarté la veille toute démission en appelant à "respecter la Constitution" lors de sa première apparition à l'écran depuis ce revirement.
Élu en 2018, puis réélu en 2023 pour un mandat de cinq ans lors d'un scrutin boycotté par l'opposition, Andry Rajoelina était sous la menace d'un vote le visant pour "empêchement temporaire" qui nécessitait la majorité des deux tiers de l'Assemblée nationale.
"Conformément aux dispositions de l'article 60 de la Constitution, l'Assemblée nationale est dissoute", indique donc un décret diffusé sur la page Facebook de la présidence dont l'authenticité a été confirmée à l'AFP par l'entourage du président.
"Ce choix s'impose pour rétablir l'ordre au sein de notre nation et renforcer la démocratie", a-t-il justifié dans un message sur les réseaux sociaux dans la foulée.
Des députés de l'opposition assuraient avoir collecté suffisamment de signatures pour procéder à un vote lors d'une session extraordinaire mardi qu'ils justifient par une vacance du pouvoir, le chef de l'État ayant, selon la radio française RFI, quitté le pays dimanche à bord d'un avion militaire français.
- Milliers de manifestants -
La plupart des forces armées lui ont emboîté le pas depuis et ont renouvelé leur chaîne de commandement, y compris la gendarmerie, auparavant en première ligne de la répression des manifestations.
Au moins 22 personnes ont été tuées au début des manifestations et plus d'une centaine blessées, d'après un bilan des Nations unies.
D'après la Constitution, les élections législatives doivent se tenir "soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus après le prononcé de la dissolution" de l'Assemblée.
L'incertitude gagne encore plus cette île très pauvre de l'océan Indien où des milliers de manifestants se sont encore rassemblés mardi à Antananarivo.
Comme depuis le 25 septembre, il s'agit de jeunes mobilisés par le collectif Gen Z, désormais joints par des fonctionnaires appelés à la grève par plusieurs syndicats et des protestataires de toutes générations.
Les pancartes anti-françaises ont aussi fleuri, a constaté une équipe de l'AFP dans la capitale malgache. "Dégage la France", "Dégage Rajoelina et Macron" pouvait-on y lire.
"Je ne confirme rien aujourd'hui", avait répondu le président français Emmanuel Macron la veille à une question sur l'exfiltration d'Andry Rajoelina.
Madagascar, île à la population très démunie, a une longue histoire de soulèvements populaires suivis par la mise en place de gouvernements militaires de transition.
Au moins 80% des 32 millions d'habitants de Madagascar vivent avec moins de 15.000 ariary par jour (2,80 euros), le seuil de pauvreté de la Banque mondiale.