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Présenté au public de la Paris Games Week, "Cairn", poétique jeu vidéo d'escalade du studio français The Game Bakers, bénéficie du trait singulier de l'auteur de BD Mathieu Bablet, insufflant au titre une identité visuelle forte pour le démarquer d'une offre toujours plus pléthorique.
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Prévu début 2026 sur PC et PS5, "Cairn" place le joueur face à une immense montagne virtuelle à gravir.
Chaque parcours doit être préparé avec soin, à la manière d'un vrai grimpeur, tout en gérant la fatigue de l'héroïne, Aava.
Développé depuis 2021 par une équipe d'environ 20 personnes, le jeu a nécessité près de trois ans de recherches pour retranscrire de façon réaliste l'escalade en haute montagne, a expliqué à l'AFP Emeric Thoa, cofondateur du studio, lors d'une démonstration à la Paris Game Week.
Sur son stand, plusieurs bornes permettent de tester le jeu, sous un mur d'escalade de sept mètres érigé pour l'occasion.
Manette en main, le joueur contrôle chaque membre de l'alpiniste au cours d'une ascension lente et méticuleuse, ponctuée de contre-plongées vertigineuses et de cimes enneigées au rendu crayonné.
Pour donner vie au mont Kami, The Game Bakers s'est tourné vers le dessinateur grenoblois Mathieu Bablet, auteur de "Carbone & Silicium" et "Shangri-La" (220.000 et 188.000 exemplaires vendus).
- "Peinture numérique" -
"On voulait quelqu’un qui soit hyper fort pour dessiner les grands espaces", se souvient Audrey Leprince, directrice du studio indépendant fondé en 2010 par d'anciens d'Ubisoft.
The Game Bakers compte deux jolis succès: "Furi" (2016) et "Haven" (2020). Il a consacré environ 5 millions d'euros à "Cairn".
Mais imaginer l'histoire de "Cairn" a été "un vrai challenge" très éloigné du travail solitaire et en deux dimensions de la BD, reconnaît l'auteur de 38 ans.
"J'ai travaillé avec des artistes 3D qui retranscrivaient mon style dans le jeu", explique-t-il, rapprochant le résultat final d'une "peinture numérique".
"Les dessinateurs de BD sont balaises", confirme Emeric Thoa, qui souligne leur capacité à créer des univers.
Le studio montpelliérain n'est pas le premier à faire appel à un dessinateur de renom.
Dès la fin des années 90, des auteurs de BD ont franchi le pas vers le jeu vidéo.
À cet égard, le jeu d'aventure "L'Amerzone" du Belge Benoît Sokal, sorti en 1999 et réédité cette année par le français Microids, fait figure de pionnier.
D'autres ont suivi, comme Aleksi Briclot, dessinateur de comics Marvel ("Spawn") et cofondateur du studio français DON'T NOD en 2008.
- "Beau pour toujours" -
"De plus en plus d'auteurs de BD sont sollicités", constate Bablet, qui voit "un véritable enjeu" pour les studios à se distinguer "par leur style".
Faire ressortir son jeu au milieu des dizaines de titres publiés chaque jour sur la plateforme de ventes PC Steam, "c'est fondamental", juge l'auteur.
C'est en illustrant la couverture du petit jeu britannique "Overwhelm" que le dessinateur rennais Guillaume Singelin, auteur de "Frontier" (70.000 exemplaires vendus), a fait ses premiers pas dans cette industrie en 2018.
Depuis, il a notamment travaillé sur les deux opus de "Citizen Sleeper", développés par une petite équipe britannique.
Cette collaboration lui a permis de toucher de nouveaux lecteurs. "Steam, c'est mondial", souligne-t-il, alors qu'en BD, "c'est très compliqué de s'exporter".
Les revenus générés ont aussi été "bien plus intéressants pour moi que la BD ces dernières années", poursuit-il.
Face à la course au photoréalisme des dernières décennies, le rendu BD constitue surtout "un moyen de rester beau pour toujours", veut croire Emeric Thoa.
Et peut-être garantir à "Cairn" une place au sommet des jeux.