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Les Irakiens ont voté mardi pour élire leur Parlement, avec une participation ayant dépassé 55% selon la commission électorale, un taux inattendu pour ce scrutin surveillé de près par Téhéran et Washington.
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L'Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression sous Saddam Hussein et depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003 qui l'a renversé.
Le pays souffre toujours cependant d'infrastructures médiocres, de services publics défaillants et d'une corruption endémique.
Selon la commission électorale, plus de 12 millions de personnes ont voté, sur plus de 21,4 millions d'électeurs.
Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d'apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin de cette année par l'influent leader chiite Moqtada Sadr.
Sur le terrain, plusieurs électeurs ont cependant dit avoir voté dans l'espoir d'un changement. "Nous sommes confrontés au chômage et les gens sont fatigués, nous avons besoin de progrès", a confié à l'AFP Ali Abed, 57 ans, dans la ville de Mossoul (nord).
"Tous les quatre ans, c'est la même chose. On ne voit ni des visages jeunes ni de nouvelles énergies" capables "d'apporter un changement", a déploré de son côté un étudiant à l'université, Al-Hassan Yassin.
Les électeurs étaient appelés à départager plus de 7.700 candidats, dont près d'un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans.
Les femmes doivent obtenir au moins un quart des sièges du futur Parlement, selon un système de quotas, tandis que neuf sont réservés aux minorités.
Seuls 75 candidats indépendants étaient en lice, la loi électorale étant perçue comme favorisant les grands partis.
- Postes bien définis -
Il s'agit du sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein.
Les élections ouvrent la voie à la désignation d'un nouveau président - poste largement honorifique réservé à un Kurde - et d'un Premier ministre - traditionnellement chiite - choisi après de longues tractations. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement.
Depuis la chute du sunnite Saddam Hussein, la majorité chiite longtemps opprimée en Irak continue de dominer, la plupart des partis conservant des liens avec l'Iran voisin.
L'actuel Premier ministre chiite, Mohamed Chia al-Soudani, qui mise sur un second mandat, devrait remporter un large bloc, sans toutefois obtenir la majorité. Il était arrivé au pouvoir en 2022 grâce au soutien d'une alliance regroupant des partis et factions chiites tous liés à l'Iran.
- Absence de Moqtada Sadr -
Le prochain Premier ministre sera élu par la coalition qui parviendra à rassembler suffisamment d'alliés.
Lors des dernières législatives, le courant du leader chiite Moqtada Sadr avait remporté le plus grand nombre de sièges avant de se retirer du Parlement à la suite d'un différend avec les partis chiites qui ne soutenaient pas sa tentative de former un gouvernement et qui se sont plutôt regroupés entre eux.
La rupture avait culminé avec des combats meurtriers dans la capitale.
Les partis sunnites se sont présentés séparément, l'ancien président du Parlement Mohamed al-Halboussi étant donné favori.
Dans la région autonome du Kurdistan, la rivalité entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) reste vive.
- Téhéran et Washington à l'affût -
L'Irak, proche allié de l'Iran et des Etats-Unis, cherche de longue date à maintenir un équilibre fragile entre les deux ennemis.
L'Iran espère préserver son influence chez son voisin après avoir vu ses autres alliés régionaux (Hezbollah libanais, Hamas palestinien, Houthis yéménites) affaiblis par des frappes israéliennes depuis deux ans. Téhéran a en outre perdu un allié majeur avec la chute de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024.
Et l'Irak est sous pression des Etats-Unis (qui maintiennent quelque 2.500 soldats dans le pays) pour désarmer les groupes pro-iraniens.
L'administration Trump a nommé un envoyé spécial pour le pays, Mark Savaya, d'origine irakienne, qui a insisté sur la nécessité de voir l'Irak "libéré des ingérences étrangères malveillantes, notamment celles de l'Iran et de ses supplétifs".