Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
L'émissaire américain Steve Witkoff a acté jeudi l'échec des pourparlers menés à Doha en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, mettant en cause la bonne foi du Hamas.
Taille du texte:
Dans le même temps, Israël a annoncé le rappel de ses négociateurs pour consultation. "Nous agissons pour obtenir un nouvel accord afin de libérer nos otages", a néanmoins déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, malgré le retrait de son équipe.
Dans un communiqué, M. Witkoff a lui aussi annoncé le retrait de l'équipe américaine "pour consultation après la dernière réponse du Hamas, qui montre clairement un manque de volonté de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza".
"Bien que les médiateurs aient déployé des efforts considérables, le Hamas ne semble pas agir de manière coordonnée ni de bonne foi", a-t-il dit, en soulignant que les Etats-Unis et leurs partenaires allaient "désormais envisager d'autres options pour ramener les otages chez eux et tenter de créer un environnement plus stable pour la population de Gaza".
Les otages ont été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.
- "Entretien d'urgence" -
Comme l'émissaire américain, M. Netanyahu a justifié le retrait israélien par la réponse transmise par le Hamas.
"Nous agissons pour obtenir un nouvel accord afin de libérer nos otages. Mais si le Hamas considère notre intention d'y parvenir comme une faiblesse, comme une opportunité pour nous imposer des conditions de reddition qui mettraient en danger l'Etat d'Israël, il se trompe lourdement", a prévenu M. Netanyahu jeudi.
Pendant ce temps, les bombardements israéliens se poursuivent à Gaza, où au moins 40 personnes ont été tuées jeudi, selon la Défense civile locale.
Et la pression internationale ne cesse de croître pour mettre fin à la guerre et aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens de Gaza, soumis à un blocus qui les prive d'une aide humanitaire vitale.
Dans ce cadre, un "entretien d'urgence" entre Paris, Londres et Berlin se tiendra vendredi sur la situation à Gaza, a annoncé jeudi le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a réaffirmé le "droit inaliénable du peuple palestinien" à un Etat.
Le Forum des familles d'otages, principale association de proches des captifs retenus à Gaza, a fait part de sa "vive inquiétude" après le rappel des négociateurs israéliens, estimant que "chaque jour qui passe réduit les chances de sauver les otages".
Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas, ouverts à Doha le 6 juillet sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, n'ont à ce jour abouti à aucun résultat concret.
Selon une source palestinienne, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l'entrée de l'aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d'où l'armée israélienne devrait se retirer, ainsi que des garanties sur la fin de la guerre. Israël refuse de donner des garanties sur un cessez-le-feu permanent.
- "Les enfants tombent" -
Youssef Hassouna, journaliste vidéo de l'AFP habitant à Gaza-ville, raconte qu'"il est extrêmement difficile d'obtenir de la nourriture" et de l'eau pour lui et sa famille.
"Les enfants tombent en marchant par manque de nourriture", relate une autre vidéaste de l'AFP, Salma Al-Qaddoumi, en évoquant ses trois neveux âgés de 4 à 12 ans.
Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont appelé Israël à "autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza", se disant "profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie".
- Les gens "meurent de faim" -
Selon le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, une "grande proportion" de la population à Gaza "meurt de faim".
"Il n'y a pas de famine causée par Israël", a affirmé le gouvernement israélien, accusant le Hamas d'empêcher la distribution de l'aide et de la piller. Le Hamas rejette ces accusations.
Les agences humanitaires soulignent que les autorisations accordées par Israël sont limitées et que la coordination pour acheminer les camions constitue un défi majeur en zone de guerre.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.
Les représailles israéliennes ont fait 59.587 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.