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Avec ses cendres encore fumantes par endroits, l'incendie d'une ampleur exceptionnelle, qui a ravagé le massif des Corbières, ne sera pas maîtrisé avant dimanche soir, ont annoncé les pompiers qui s'attendent à une fin de weekend difficile.
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Dans une végétation noircie par les flammes, les sapeurs-pompiers continuent samedi, sous une chaleur écrasante, de lutter contre les reprises de feu. A Durban-Corbières, Jonquières ou encore Coustouge, les soldats du feu, réservoirs sur le dos, aspergent avec une lance la terre de cendres, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Jusqu'à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé", a estimé le colonel qui dirige les opérations.
Un vent sec et chaud à 50 km/h, des températures autour de 40 degrés: les conditions météorologiques prévues pour dimanche préoccupent les autorités.
Météo-France a placé l'Aude en vigilance orange canicule. Et dimanche "sera une journée de transition en termes de vent", avec "des conditions qui se rapprochent de celles du jour du départ de l'incendie", a ajouté le chef des pompiers de l'Aude.
- Sur le qui-vive -
Les pompiers restent sur le qui-vive samedi, surveillent et sécurisent les 90 kilomètres de bordures pour "éviter que le feu reprenne à l'avant", dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l'autoroute A9 qu'il avait failli atteindre mercredi.
Sur les routes du massif, les camions des soldats du feu se croisent, interrompant le calme qui y règne.
Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l'intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.
"Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (...) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d'hébergement sont en place en lien avec les municipalités", a ajouté le préfet de l'Aude Christian Pouget.
Le préfet avait prévenu que l'incendie ne serait pas "déclaré éteint avant plusieurs jours".
Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l'incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l'arc méditerranéen français.
Trente-six maisons ont été détruites, une vingtaine d'autres endommagées, et plus d'une centaine de foyers restent sans électricité, notamment dans le village de Fontjoncouse.
Le bilan humain n'a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, tandis qu'une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.
Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.
- "Cicatrice durable" -
"Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane", annoncé pour dimanche, a déclaré à l'AFP la présidente du conseil départemental de l'Aude, Hélène Sandragné, "une vigilance absolue reste de mise".
Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres à équidistance de Narbonne et de Carcassonne, l'incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile, qui avait jusqu'ici estimé la superficie parcourue à 17.000 hectares.
Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée. "Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable", a expliqué à l'AFP, Stéphane Villarubias, directeur de l'ONF dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales et l'Ariège.
"Toutes les zones que les pompiers ont pu préserver vont constituer des réservoirs de biodiversité", a-t-il ajouté.
D'après les premiers éléments de l'enquête, l'incendie a démarré sur le bord d'une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l'AFP ne pas connaître encore son origine.