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Emmanuel Macron a présenté lundi la France comme un partenaire "sûr et fiable" du Vietnam, pays vulnérable à la confrontation croissante entre les Etats-Unis et la Chine où il a rodé le discours destiné à séduire les Etats d'Asie du Sud-Est qu'il visite cette semaine.
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"Avec la France vous avez un ami connu, sûr et fiable (...) et dans la période que nous vivons, ceci seul a beaucoup de valeur", a déclaré le président français lors d'une rencontre avec To Lam, le secrétaire général du Parti communiste, figure politique la plus influente du Vietnam.
Paris défend dans la région sa stratégie dite de la troisième voie, qui repose sur un "ordre fondé sur le droit", a-t-il insisté, dans un contexte de surenchère douanière américaine qui a fait sauter les garde-fous du commerce mondial.
Le passé colonial, souvent douloureux, a créé des ponts entre Paris et Hanoï, mais les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent marginaux, en dépit de la forte croissance connue par le Vietnam ces dernières années, grâce à ses exportations, principalement dans le textile et l'électronique.
En quête d'accès à cette économie émergente, Emmanuel Macron a annoncé près de neuf milliards d'euros de contrats signés à l'occasion de sa visite lundi et mardi, qui doivent ouvrir une "page encore plus ambitieuse" de l'histoire bilatérale, avec des rapprochements "en matière de défense, d'aéronautique, de ferroviaire", a-t-il listé.
- Avancée dans le nucléaire -
Un premier pas a été franchi dans le secteur-clé du nucléaire civil, à un moment où le Vietnam, dépendant des énergies fossiles, cherche à répondre aux besoins croissants de ses 100 millions d'habitants, tout en tenant ses promesses de transition écologique.
La compagnie low-cost Vietjet Air a aussi passé commande pour 20 avions gros porteurs Airbus A330-900, alors que CMA CGM va investir 600 millions de dollars en partenariat avec une entreprise locale dans la construction d'un nouveau terminal portuaire en eau profonde à Haïphong.
Arrivé dimanche soir à Hanoï avec son épouse Brigitte Macron, Emmanuel Macron poursuit sa tournée jusqu'à vendredi en Indonésie et à Singapour. Il doit notamment échanger mardi matin avec des étudiants vietnamiens, avant de s'envoler dans l'après-midi pour Jakarta.
Il a rencontré lundi To Lam, qu'il avait accueilli à Paris en octobre. Les deux hommes ont déjeuné au temple de la Littérature, un monument dédié à Confucius et emblématique de la culture vietnamienne, où ils ont assisté à une représentation de musique et de danse traditionnelles.
To Lam est critiqué par les groupes de défense des droits pour avoir orchestré une campagne de répression de grande échelle contre toutes les voix critiques de son pouvoir. Human Rights Watch a recensé plus de 170 prisonniers politiques dans le pays, dont des blogueurs et des militants pour l'environnement.
- Poutine a "menti" -
Le président français n'a pas évoqué ces sujets publiquement.
En defendant aussi la "souveraineté des Etats", Emmanuel Macron avait également un message à l'endroit de Pékin, dont les revendications territoriales se font de plus en plus offensives dans la région.
"Le Vietnam est vraiment sur la première ligne de toutes les tensions qui croissent en mer de Chine méridionale", glisse un haut responsable de la diplomatie française.
Fait rare, Hanoï a vu défiler en 2023 et 2024 les dirigeants américain Joe Biden, chinois Xi Jinping, et russe Vladimir Poutine, tous venus dans l'idée de courtiser cette économie dynamique, mais fragilisée par sa position sur des lignes de failles diplomatiques -- un équilibre précaire théorisé par le parti communiste comme étant la "diplomatie du bambou".
Dernièrement, le Vietnam a multiplié les mains tendues envers la Maison Blanche et la famille Trump pour éviter le couperet des 46% de surtaxes douanières qui mettrait à mal son économie, fortement dépendante des exportations.
Alors que l'Elysée avait prévenu qu'il mettrait sa tournée à profit pour démontrer que la Russie "déstabilise" aussi l'Asie, Emmanuel Macron a eu un mot pour Vladimir Poutine l'accusant d'avoir "menti" sur sa volonté de faire "la paix".
Il a appelé Donald Trump à "traduire en actes", et en menace de "sanctions massives", sa "colère" à l'égard du président russe, que le dirigeant américain a qualifié de "complètement fou" après de nouvelles attaques d'ampleur menée par Moscou contre l'Ukraine.