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La Russie a martelé jeudi que son annexion des territoires ukrainiens qu'elle occupe était "non négociable", une posture jugée "risible" par Kiev, au moment où le Premier ministre britannique Keir Starmer doit rencontrer Donald Trump pour défendre la position européenne sur l'Ukraine.
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En parallèle, Russes et Américains se sont entretenus pendant six heures et demie à Istanbul pour poursuivre la relance de leurs relations bilatérales, faisant craindre à Kiev et aux Européens d'être mis sur la touche dans de futurs pourparlers de paix.
Ces discussions russo-américaines, les deuxièmes en moins de deux semaines, ont été saluées par Vladimir Poutine, qui a estimé jeudi qu'elles suscitaient "un certain espoir" pour le règlement des "problèmes stratégiques systémiques" avec Washington, y compris le conflit ukrainien.
Face aux Etats-Unis, le Kremlin a d'ores et déjà montré qu'il n'était pas enclin à faire de compromis territoriaux.
Ses demandes pour mettre un terme à l'offensive restent inchangées : l'Ukraine doit céder quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renoncer à entrer dans l'Otan.
"Les territoires qui sont devenus des sujets de la Fédération de Russie (...) font partie intégrante de notre pays. C'est absolument incontestable et non négociable", a insisté jeudi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
- "Aucun territoire" -
"La Russie ne peut revendiquer aucun des territoires ukrainiens", a répondu le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Guéorguiï Tykhy, dénonçant des propos "risibles".
Kiev affirme également toujours contrôler 500 km2 dans la région frontalière russe de Koursk, ayant toutefois perdu les deux tiers des territoires que ses soldats y avaient saisis à l'issue d'une opération à l'été 2024.
L'armée russe a d'ailleurs revendiqué jeudi avoir repris aux forces ukrainiennes le village de Nikolski dans cette région, après avoir annoncé la veille la reconquête de deux autres localités dans le même secteur.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait précédemment évoqué l'idée d'un "échange de territoires" avec la Russie, un scénario que celle-ci avait rejeté.
A ce stade, Américains et Russes, qui ont entamé un rapprochement spectaculaire en deux semaines sous l'impulsion de Donald Trump et de Vladimir Poutine, semblent vouloir discuter du dossier ukrainien sans la présence des Ukrainiens, ni des Européens.
S'exprimant à propos des contacts russo-américains, Vladimir Poutine a répété que son pays était ouvert à "un dialogue sérieux" sur l'Ukraine, tout en accusant les "élites occidentales" de vouloir "perturber ou compromettre" les discussions naissantes avec Washington.
Dans la foulée, Russes et Américains ont dit vouloir une remise à plat de leurs relations bilatérales, notamment au sujet du fonctionnement des ambassades et des consulats, après de multiples expulsions de représentants dans leurs missions diplomatiques respectives.
- Pas de solutions "faciles" -
C'est sur ce sujet précis que des diplomates russes et américains ont échangé à Istanbul jeudi.
La Russie a toutefois tempéré les ardeurs, assurant ne pas croire, pour l'instant, en des changements majeurs dans ses relations avec Washington.
"Personne ne s'attend à ce que les solutions soient faciles et rapides", a souligné Dmitri Peskov, tout en disant voir une volonté" mutuelle "d'écouter et d'entendre l'autre".
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a quant à elle déclaré que Moscou espérait que cette réunion à Istanbul soit "la première d'une série" pour "surmonter les divergences" et "renforcer la confiance".
Outre la question de l'Ukraine, Vladimir Poutine réclame plus globalement la réorganisation de l'architecture sécuritaire européenne, soit un retrait des forces de l'Otan d'Europe orientale, car il considère cette alliance comme une menace existentielle pour la Russie.
La perspective d'un sommet Poutine-Trump inquiète les Européens et Kiev, qui insistent de leur côté sur la nécessité d'obtenir "une paix durable" avec des "garanties de sécurité" afin d'éviter une nouvelle attaque russe de l'Ukraine à l'avenir, en cas d'arrêt prochain des hostilités.
Le président français Emmanuel Macron l'a rappelé à Donald Trump lundi à la Maison Blanche et Keir Starmer devrait faire de même jeudi à l'occasion de son entretien avec le milliardaire.
Semblant faire cavalier seul, ce dernier avait pour sa part affirmé mercredi que c'était aux Européens, et non aux Etats-Unis, de fournir ces "garanties" à l'Ukraine, malgré les demandes répétées de Volodymyr Zelensky.
Le chef de l'Etat ukrainien effectue jeudi une étape en Irlande sur son trajet vers Washington où il entend finaliser vendredi un accord-cadre sur l'exploitation des ressources minières ukrainiennes et interroger Donald Trump sur l'avenir de l'aide américaine.