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Les positions des syndicats et du patronat sur la réforme des retraites étaient à l'opposé jeudi après la première journée de négociation, FO ayant quitté la table, dénonçant une "mascarade" après une demande d'équilibre financier du gouvernement.
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François Bayrou a envoyé mercredi soir aux négociateurs une lettre exigeant des partenaires sociaux des mesures pour un retour à l'équilibre financier du système de retraites dès 2030, alors qu'avec la trajectoire actuellement prévue, le déficit devrait être supérieur à 6 milliards d'euros, selon la Cour des Comptes.
La précédente demande de l'exécutif consistait seulement à ne pas "dégrader" le déficit du système en modifiant les paramètres de la réforme de 2023, qui prévoit un recul à 64 ans de l'âge de départ auquel les syndicats sont opposés.
Il a dénoncé une "instrumentalisation" des partenaires sociaux, pour leur "faire porter le chapeau" de cet allongement.
Concession au Parti socialiste, la réouverture du dossier des retraites a aidé le gouvernement Bayrou à éviter une censure au parlement, mais le succès de sa démarche paraît déjà compromis.
"Je suis pessimiste sur l'issue des discussions", a déclaré jeudi au Monde le président du Medef, Patrick Martin, avant le début des discussions.
"Nous voyons mal comment la cible d'un retour à l'équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l'on remet en cause la règle des 64 ans", selon lui.
La négociatrice du Medef Diane Milleron-Deperrois a insisté sur le "besoin de trouver cet équilibre financier", au nom de "compétitivité de la France" et de "nos entreprises", refusant de "charger davantage le coût du travail" par des cotisations supplémentaires.
Le vice-président de la CPME Eric Chevée a dit vouloir "étudier la possibilité de faire varier l'âge de départ en fonction de l'espérance de vie", souhaitant que "cette donnée là soit inscrite comme étant la règle d'or de la gestion du pilotage de notre système de retraite".
Medef et CPME souhaitent aussi l'introduction d'une dose de "capitalisation" (un système d'épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd'hui (les cotisations des actifs payent les pensions des retraités actuels).
- "pas d'efforts" du Medef -
"On ne peut pas dire que le patronat a été ouvert sur quoi que ce soit", a estimé le secrétaire général adjoint de la CFDT Yvan Ricordeau, qui estime "l’équation financière à 6 milliards d’euros va être difficile mais pas impossible à trouver".
"Evidemment nous ne partons pas avec des points de vue proches entre le patronat et les syndicats de salariés", a constaté Denis Gravouil, le négociateur de la CGT.
"Le Medef n'a pas envie de faire des efforts", "ils voudraient que ce soient encore les salariés qui travaillent plus longtemps", a aussi regretté Pascale Coton pour la CFTC.
La CGT avait demandé à la Cour des comptes le coût que représenterait un retour aux 62 ans: c'est 10,4 milliards. "Nous aurons des propositions pour les trouver", a promis M. Gravouil, qui va demander à la Mission d'appui aux retraites qui accompagne les discussions de calculer ce que rapporterait par exemple en cotisations supplémentaires une égalité salariale entre les femmes et les hommes, évaluées à 6 milliards d'euros en 2011.
Au cours de 14 séances prévues jusqu'au 28 mai, les négociateurs aborderont notamment les sujets liés à l'âge de départ, aux carrières longues et à l'emploi des seniors, à la pénibilité, à l'égalité femmes/hommes.
Le 17 avril leur sera présenté un deuxième rapport de la Cour des Comptes sur les effets de la réforme sur l'emploi et la compétitivité, avant d'aborder les cotisations et la fiscalité ainsi que "les sources alternatives de financement", selon une proposition de programme obtenue par l'AFP.
François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l'avancée des travaux "à échéances régulières".
Il a promis que si les partenaires sociaux parviennent à un accord pour amender la très impopulaire réforme de 2023, le texte sera soumis au parlement.