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Le patron de l'ONU Antonio Guterres a affirmé vendredi que l'accord sur le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza et la libération des otages israéliens devait tenir, à la veille de la fin de la première phase de la trêve.
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A l'heure où des négociations se poursuivent au Caire entre négociateurs israéliens et les pays médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis-, le mouvement islamiste palestinien Hamas a appelé à "faire pression" sur Israël pour lancer la deuxième phase de l'accord.
L'accord a mis fin à 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
"L'accord sur le cessez-le-feu et la libération des otages israéliens doit tenir. Les jours qui viennent sont essentiels. Les différentes parties ne doivent reculer devant aucun effort pour éviter la rupture de cet accord", a dit M. Guterres à New York.
Après des semaines de blocage, Israël a envoyé jeudi ses négociateurs au Caire et le Hamas a appelé "la communauté internationale à faire pression sur l'occupant (Israël, ndlr) pour qu'il respecte pleinement l'accord et entre immédiatement dans la deuxième phase, sans délai ni tergiversation".
- Probablement prolongée -
Des experts estiment que la première phase sera probablement prolongée, car c'est le scénario privilégié par Israël, qui est en position de force selon eux.
"Une chose est sûre, la deuxième phase ne commencera pas demain (samedi), mais le cessez-le-feu ne sera probablement pas rompu non plus", a déclaré vendredi à l'AFP Max Rodenbeck, analyste pour l'International Crisis Group.
L'accord comporte une clause qui prolongerait automatiquement la première phase tant que les négociations pour la deuxième sont en cours.
Les négociations sur la deuxième phase risquent d'être ardues. Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé. Ce dernier, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, insiste pour y rester.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est aussi sous la pression de ses alliés d'extrême droite au gouvernement qui s'opposent à la fin de la guerre.
Jeudi, le Hamas a rendu à Israël les dépouilles de Ohad Yahalomi, Itzik Elgarat, Shlomo Mansour et Tsachi Idan, quatre otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre en échange de la libération de 643 prisonniers palestiniens, le dernier échange prévu par la première phase.
- "Jambes entravées par des chaînes" -
Des milliers de personnes massées le long des routes à Tel-Aviv ont salué le passage du cortège funèbre transportant la dépouille de Tsachi Idan, 49 ans.
"Désolé de ne pas avoir crié assez fort (...) et que l'Etat t'ait oublié", a dit son oncle Yigal Idan.
Libéré dans un précédent échange le 8 février, l'ex-otage Eli Sharabi a raconté avoir "pendant un an et quatre mois, eu les jambes entravées par des chaînes avec des verrous très, très lourds qui te rentrent dans la chair". Il a aussi évoqué des privations de nourriture.
Au total, 33 otages ont été rendus à Israël depuis le 19 janvier, dont huit décédés. Quelque 1.700 détenus palestiniens ont été libérés sur un total prévu de 1.900.
Ces otages doivent être rendus à Israël pendant la deuxième phase. Et le Hamas s'est dit la semaine dernière prêt à les rendre tous "en une seule fois".
- Aide bloquée -
Dans le sud de Gaza, l'armée israélienne a indiqué avoir mené une frappe visant deux "suspects", une source hospitalière faisant état d'un mort.
Alors que le Hamas accuse Israël de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza en violation de l'accord de trêve, des sources du Croissant-Rouge égyptien ont affirmé qu'Israël n'avait autorisé aucune aide à entrer dans Gaza vendredi et que des camions transportant vivres, caravanes et équipements lourds étaient bloqués à la frontière.
Une troisième phase de l'accord devrait être consacrée à la reconstruction du territoire palestinien, un chantier gigantesque estimé par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.
L'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité.
L'offensive israélienne à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU, et provoqué un désastre humanitaire.
Les tractations en vue de maintenir la trêve coïncident avec le début du ramadan, le mois du jeûne musulman qui doit commencer à partir de samedi.
Durant ce mois, les tensions entre Palestiniens et Israéliens tendent à s'exacerber, notamment sur l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam situé à Jérusalem-Est, secteur occupé par Israël depuis 1967.