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La prochaine étape de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas à Gaza apparaît suspendue samedi à un compromis encore à trouver au dernier jour de la première phase du cessez-le-feu.
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Des négociations au Caire entre une délégation israélienne et les médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- n'ont encore abouti sur une aucune annonce. Et rien ne filtre sur ces discussions.
L'accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après 15 mois d'une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrés dans le sud d'Israël à partir du territoire palestinien voisin.
Arraché par les médiateurs après des mois de négociations ardues, il comprend initialement trois phases et prévoit notamment le retour de tous les otages israéliens enlevés le 7-Octobre en échange de centaines de détenus palestiniens.
Les négociations s'annoncent ardues.
Le Hamas campe sur son refus de discuter d'autre chose que d'une mise en oeuvre de la deuxième phase de l'accord censée garantir la fin définitive de la guerre et le retrait israélien de Gaza, ainsi que la libération des otages encore retenus (une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts).
Israël souhaite lui faire libérer davantage d'otages dans le cadre d'une prolongation de la première phase, plutôt que passer à la deuxième phase.
Et le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de répéter qu'il se réserve le droit de reprendre les combats à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne renonce pas à déposer les armes.
- Black-out -
Néanmoins, et même si aucune délégation du Hamas ne se trouve au Caire avec un mandat de négociation, des discussions ont lieu pour tenter de sortir de l'ornière, a indiqué une source palestinienne proche des pourparlers, sans fournir plus de détails, les médiateurs ayant imposé selon elle un black-out.
De plus, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé. Ce dernier, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, insiste pour y rester.
"Une chose est sûre, la deuxième phase ne commencera pas (à la date prévue), mais le cessez-le-feu ne sera probablement pas rompu non plus", estime Max Rodenbeck, analyste pour l'International Crisis Group.
En représailles à l'attaque du Hamas qui a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien en majorité des civils selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles, Israël a juré de détruire le mouvement palestinien.
Son armée a lancé une offensive d'envergure dans la bande de Gaza qui a fait au moins 48.319 morts la plupart des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU, et détruit ou endommagé la majorité des bâtiments.
Les quelque 2,4 millions d'habitants du territoire exigu assiégé ont été déplacés dans leur quasi-totalité, vivant dans des conditions catastrophiques. L'ONU avait évoqué une menace de famine.
Lors de la première phase de la trêve, le Hamas a libéré 25 otages et rendu les corps de huit à Israël, qui en échange a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.
Sur les 251 otages capturés le 7-Octobre, 58 se trouvent encore à Gaza dont 34 sont morts selon l'armée israélienne.
Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines, un chantier estimé par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.
- Munitions et bulldozers américains -
Dans ce contexte d'incertitudes, les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir approuvé la vente de munitions, de bulldozers et d'autres équipements pour un montant de trois milliards de dollars à leur allié israélien qui a utilisé des armes américaines dans la guerre à Gaza.
Cette vente "améliorera la capacité d'Israël à faire face aux menaces actuelles et futures, renforcera la défense de son territoire et servira de moyen de dissuasion", a souligné l'Agence américaine de coopération en matière de défense et de sécurité.
Durant la première phase de l'accord, une aide humanitaire accrue a été acheminée à Gaza, mais le Hamas a accusé Israël d'empêcher l'entrée d'aides incluant des caravanes et des équipements lourds.
Au milieu des décombres à Khan Younès (sud), des habitants ont suspendu des lanternes traditionnelles, d'autres ont accompli la prière.
"Le ramadan est arrivé, et nous sommes à la rue, sans abri, sans travail, sans argent, sans rien", s'exclame Ali Rajih, père de huit enfants, qui a retrouvé sa maison détruite à Jabalia (nord).