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L'ONU a averti samedi qu'une reprise de la guerre dans la bande de Gaza serait "catastrophique", au dernier jour de la première phase de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un compromis restant encore à trouver pour la prochaine étape.
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L'accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après 15 mois d'une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrés dans le sud d'Israël à partir du territoire palestinien voisin.
Arraché par les médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- après des mois de discussions compliquées, il comprend initialement trois phases et prévoit notamment le retour de tous les otages israéliens enlevés le 7-Octobre en échange de centaines de Palestiniens détenus par Israël.
Mais les négociations pour la suite du processus s'annoncent ardues.
Le Hamas campe sur son refus de discuter d'autre chose que d'une mise en oeuvre de la deuxième phase de l'accord censée garantir la fin définitive de la guerre et le retrait israélien de Gaza, ainsi que la libération des otages encore retenus -une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts.
Israël souhaite, de son côté, faire libérer davantage d'otages dans le cadre d'une prolongation de la première phase. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de dire qu'il se réserve le droit de reprendre les hostilités à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.
- "Propagande du Hamas" -
Des négociations au Caire entre une délégation israélienne et les médiateurs n'ont encore abouti sur aucune annonce.
"Il est impératif que tous les efforts soient faits pour empêcher un retour des hostilités, ce qui serait catastrophique", a déclaré dans un communiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
"Un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages sont essentiels pour éviter une escalade et davantage de conséquences dévastatrices pour les civils", a-t-il ajouté.
"La deuxième phase est censée commencer demain, dimanche", a déclaré un haut responsable du Hamas à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat, accusant Israël de continuer "à jouer la montre et à violer l'accord".
Dans ce contexte, la branche armée du Hamas a publié samedi une nouvelle vidéo de ce qui semble être un groupe d'Israéliens otages à Gaza. L'AFP n'est pas en mesure de l'authentifier dans l'immédiat.
Les images montrent trois personnes à visage découvert dont deux semblent être des otages libérés en février. Un troisième appelle en hébreu le gouvernement israélien à le libérer.
A la fin de la vidéo, un message avertit que "seul un accord de cessez-le-feu les ramènera vivants".
"Israël ne se laissera pas intimider par la propagande du Hamas", par une vidéo "dans laquelle nos otages sont contraints de réciter un discours de guerre psychologique", a réagi dans la foulée le bureau de Benjamin Netanyahu.
"Nous continuerons à agir sans relâche pour ramener tous nos otages et atteindre tous les objectifs de guerre d'Israël."
- "Craintes" -
Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé. Ce dernier, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, insiste pour y rester.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
En représailles, Israël a lancé une vaste offensive à Gaza qui a fait au moins 48.388 morts, la plupart des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU, et détruit ou endommagé la majorité des bâtiments.
Les quelque 2,4 millions d'habitants du petit territoire assiégé ont été déplacés dans leur quasi-totalité, vivant dans des conditions catastrophiques. L'ONU avait évoqué une menace de famine.
Lors de la première phase de la trêve, le Hamas a libéré 25 otages et rendu les corps de huit à Israël, qui en échange a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.
Sur les 251 otages capturés le 7-Octobre, 58 se trouvent encore à Gaza dont 34 sont morts selon l'armée israélienne.
Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines.
Les tractations autour de la trêve coïncident avec le début du ramadan, le mois de jeûne musulman.
"Nous sommes assis au milieu des décombres, ne sachant pas comment gérer nos vies", déplore Omar al-Madhoun à Jabalia (nord).
"Nous craignons également que la guerre ne revienne, apportant encore plus de destruction."
Dans ce climat d'incertitudes, Washington a annoncé avoir approuvé la vente de munitions, de bulldozers et d'autres équipements pour un montant de trois milliards de dollars à son allié israélien qui a utilisé des armes américaines dans la guerre à Gaza.