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Après l'esclandre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, l'Allemagne est sous pression pour renforcer son aide à l'Ukraine quand bien même les négociations en vue de former un nouveau gouvernement viennent à peine de démarrer à Berlin.
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Vainqueur dimanche dernier de législatives anticipées, le chef des conservateurs allemands Friedrich Merz s'est donné deux mois, jusqu'au 20 avril, pour former une coalition et doter le pays d'un nouveau gouvernement.
Une échéance en décalage avec l'urgence du moment, ont estimé samedi plusieurs responsables politiques allemands, face au fossé qui se creuse entre Washington d'un côté, Kiev et les Européens de l'autre, jusqu'au risque de la rupture.
La spectaculaire altercation verbale, vendredi soir à la Maison Blanche, entre le président américain et son homologue ukrainien, a fait vivement réagir la cheffe de la diplomatie du gouvernement d'Olaf Scholz, battu au scrutin de dimanche.
Elle a relancé l'idée de débloquer immédiatement trois milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine. L'Allemagne en est depuis l'invasion russe le premier fournisseur d'aide, derrière les Etats-Unis.
- Equation budgétaire -
Le financement de cette enveloppe avait semé la discorde, durant la campagne électorale, entre M. Scholz et ses ministres, le chancelier social-démocrate estimant que l'Allemagne n'avait pas les moyens de mobiliser cette somme sans tailler dans les dépenses courantes.
La même équation budgétaire se pose à son successeur, qui affiche sa volonté de muscler les dépenses militaires de l'Allemagne mais n'a pas tranché sur les options de financement alors que la première économie européenne traverse une période de récession.
Le chef du bloc conservateur CDU/CSU vient seulement d'entamer les consultations politiques avec les sociaux-démocrates, arrivés troisième des élections, pour former une "grande coalition" disposant d'une majorité au parlement.
"Tout est devenu plus urgent", a reconnu Johann Wadephul, vice-président du groupe parlementaire CSU, samedi dans le quotidien Süddeutsche Zeitung.
Il a indiqué que MM. Scholz et Merz avaient eu un entretien téléphonique vendredi soir, après les échanges fracassants entre MM. Trump et Zelensky.
Mais c'est bien Olaf Scholz, affaibli par la cuisante défaite de son parti aux législatives avec le pire score des 80 dernières années, qui se rendra dimanche à Londres au sommet convoqué par Keir Starmer pour discuter de l'aide à l'Ukraine.
La CDU souhaitait que Friedrich Merz soit également du voyage.
A ce stade, le chancelier sortant n'entend pas non plus demander à son successeur de l'accompagner au sommet exceptionnel des Vingt-Sept, consacré à la défense, qui se déroulera à Bruxelles jeudi.
- Investissements -
Il serait pourtant "dans l'intérêt de l'Allemagne que le probable futur chancelier Merz soit dès maintenant impliqué dans les négociations. Cela peut être inhabituel, mais les temps le sont tout autant", jugeait samedi le magazine Der Spiegel.
L'hebdomadaire s'inquiète également de voir les conservateurs et les sociaux-démocrates faire trainer leurs négociations, alors que "l'Allemagne a besoin d'un gouvernement doté d'une majorité parlementaire et d'un chancelier capable de s'exprimer dès que possible, la prochaine coalition étant confrontée à une tâche historique"
Bien que déterminés à augmenter les dépenses militaires nationales, les deux partis se divisent depuis plusieurs jours sur la façon de financer cette hausse.
M. Merz semble pencher pour la création, par le parlement sortant, d'un fonds spécial qui pourrait aller jusqu'à 200 milliards d'euros.
Les sociaux-démocrates plaident de leur côté pour un assouplissement du "frein à l'endettement" inscrit dans la Constitution, qui limite les nouveaux emprunts annuels à 0,35% du PIB.
Réformer cette règle emblématique de la rigueur budgétaire allemande permettrait de ne pas limiter les investissements à la défense mais de moderniser les infrastructures de transports, d'énergie ou de communications.
"Les investissements dans nos infrastructures, dans la cohésion de notre société, dans notre démocratie sont autant d'investissements dans notre sécurité", a fait valoir samedi Mme Baerbock, également favorable à un assouplissement des limites d'endettement.