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Israël a bloqué dimanche jusqu'à nouvel ordre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza après des désaccords avec le Hamas sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu, l'ONU l'appelant à revenir sur cette décision condamnée par plusieurs capitales arabes.
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L'impasse actuelle compromet la poursuite de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois d'une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d'Israël à partir du territoire palestinien voisin.
A la fin de la première phase de l'accord de cessez-le-feu, négocié via les médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis - le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé le blocage dès dimanche de "toute entrée de marchandises et approvisionnements dans Gaza", en proie à une catastrophe humanitaire.
En cause, selon lui, le rejet par le Hamas d'un compromis américain prévoyant une extension de la première phase de la trêve pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu'à la mi-avril.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a rejeté cette option, accusant Israël de vouloir "se soustraire" à ses engagements.
Il a réaffirmé sa "volonté d'aller au bout des (deux) étapes restantes de l'accord" initial, soit "un cessez-le-feu global et permanent" et le "retrait complet" israélien de Gaza, avant "la reconstruction et levée du siège" du territoire.
Refusant pour l'heure de s'engager dans la deuxième étape, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, ce qu'exclut ce mouvement.
- "Vital" -
Le Hamas a qualifié de "crime de guerre" le blocage israélien de l'aide au territoire palestinien, où sont assiégés par Israël quelque 2,4 millions de Palestiniens depuis octobre 2023.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à "un retour immédiat de l'aide humanitaire dans Gaza", exhortant "toutes les parties aux efforts nécessaires pour éviter un retour des hostilités à Gaza".
"Le droit international humanitaire est clair: nous devons être autorisés à accéder pour fournir une aide vitale et essentielle", a affirmé le chef des affaires humanitaires de l'ONU, Thomas Fletcher.
"Il est vital de maintenir le cessez-le-feu et l'aide humanitaire" pour Gaza, a exhorté le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Jagan Chapagain.
Plusieurs pays arabes, dont les médiateurs qatari et égyptien ainsi que l'Arabie saoudite, ont qualifié la décision israélienne de "violation flagrante de l'accord" de cessez-le-feu, accusant Israël "d'utiliser la faim comme une arme contre le peuple palestinien".
Une réunion ministérielle arabe est prévue lundi au Caire, suivie d'un sommet arabe consacré à Gaza.
L'Union européenne a critiqué aussi bien le refus du Hamas d'accepter une extension de la première phase du cessez-le-feu que le blocage de l'aide par Israël.
Dans l'attente, "il est hors de question que nous continuions à leur fournir de la nourriture, du carburant, de l'électricité", a-t-il dit à l'AFPTV.
- "Trump, le meilleur ami d'Israël" -
"Vers 7H30 du matin, l'armée a donné l'ordre" de fermer le point de passage de Kerem Shalom entre Israël et Gaza, a témoigné Abou Youssef Shheiber, un transporteur, qui a dû faire demi-tour.
Négocié pendant des mois, l'accord de trêve comprend trois phases. Durant la première, le Hamas a rendu 33 otages -dont huit morts- à Israël, en échange de la libération d'environ 1.800 détenus palestiniens.
Sur les 251 otages emmenés à Gaza durant l'attaque du 7-Octobre, 58 y sont toujours retenus, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne.
L'attaque du 7-Octobre a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza.
La riposte de l'armée israélienne a fait au moins 48.392 morts, essentiellement des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Dans ce contexte de fortes tensions, les Etats-Unis ont annoncé avoir accéléré l'envoi d'une aide militaire d'environ quatre milliards de dollars à Israël, leur allié.
M. Netanyahu a remercié le président américain, Donald Trump, pour ce feu vert à l'envoi d'armes qui permettront, selon lui, à Israël "de finir le travail contre l'axe iranien du terrorisme".
M. Trump "est le meilleur ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche", a-t-il dit.
Le Hamas est un allié de l'Iran, ennemi juré d'Israël.