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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé lundi le Hamas de conséquences qu'il ne peut "imaginer" s'il ne libérait pas les otages toujours captifs à Gaza, en plein blocage des négociations sur la suite de l'accord de cessez-le-feu.
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"Il est temps de laisser aux habitants de Gaza la liberté de partir", a ajouté devant le Parlement M. Netanyahu, qui avait apporté son soutien au plan, décrié à l'international, du président Donald Trump d'une prise de contrôle américaine de Gaza et de l'expulsion de sa population palestinienne.
Le Hamas a de son côté accusé Israël d'avoir oeuvré pour un "effondrement" de l'accord de trêve fragile, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
"Je dis au Hamas: si vous ne libérez pas nos otages, il y aura des conséquences que vous ne pouvez pas imaginer", a déclaré M. Netanyahu, conspué par des proches d'otages lors d'une session parlementaire chahutée. Une soixantaine d'otages dont plus de la moitié seraient morts sont encore retenus à Gaza depuis leur enlèvement le 7 octobre 2023.
Le gouvernement israélien soutient un compromis américain prévoyant une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et une accélération des libérations d'otages. A son terme, selon le bureau de M. Netanyahu, les derniers captifs à Gaza seraient libérés en cas d'accord "sur un cessez-le-feu permanent".
Le Hamas campe lui sur la mise en oeuvre des deux étapes restantes de l'accord initial, négocié par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte, et prévoyant selon lui "un cessez-le-feu global et permanent" et le "retrait complet" israélien de Gaza, avant "la reconstruction et la levée du siège" du territoire.
Refusant pour l'heure de s'engager dans la deuxième étape, le gouvernement Netanyahu -au sein duquel l'extrême droite s'oppose à la fin de la guerre- exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé.
Oussama Hamdane, un haut responsable du Hamas a dénoncé une "tentative flagrante d'éviter d'entrer dans des négociations pour la deuxième phase. Israël veut que l'accord s'effondre et a travaillé dur pour y parvenir."
- Attentat meurtrier à Haïfa -
Selon Kan, la radio-télévision publique israélienne, M. Netanyahu, dans l'attente d'une visite de l'émissaire américain Steve Witkoff, a élaboré un plan de "pression maximale" pour faire céder le Hamas, incluant des déplacements forcés de Gazaouis, avant une possible reprise des combats.
Cet accès de tension intervient après qu'une attaque au couteau qualifiée de "terroriste" par la police a fait un mort et quatre blessés lundi dans une gare routière de la ville mixte judéo-arabe de Haïfa dans le nord d'Israël.
L'assaillant, qui a été tué, était, fait extrêmement rare, un Israélien membre de la minorité arabophone druze réputée pour son patriotisme en Israël.
Les secouristes ont fait état du décès "d'un homme de 70 ans" et de quatre blessés, dont trois -un homme et une femme dans la trentaine et un adolescent de 15 ans- "dans un état grave".
- "Très peur" -
Dans le territoire palestinien, après le blocage de l'aide, "les gens ont très peur, beaucoup de gens achètent de la nourriture et les prix ont grimpé", témoigne Belal al-Helou, un commerçant de Gaza-ville.
Berlin et Londres ont appelé à permettre l'entrée des aides internationales, vitales pour les 2,4 millions de Gazaouis et exhorté au maintien de la trêve.
Plusieurs pays arabes ont dénoncé une "violation flagrante de l'accord" de cessez-le-feu, accusant Israël "d'utiliser la faim comme une arme". Le Hamas a fustigé un "crime de guerre".
En retour, un porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a accusé le mouvement palestinien d'avoir "assez de nourriture pour alimenter une épidémie d'obésité", mais de ne pas la partager avec la population.
Au Caire, les chefs de diplomatie arabes ont tenu une réunion à la veille d'un sommet extraordinaire de leurs dirigeants consacré à la reconstruction de Gaza avec un projet alternatif à celui de Donald Trump.
La première phase de l'accord de trêve a permis le retour de 33 otages - parmi lesquels huit morts - et la libération de quelque 1.800 détenus palestiniens.
Sur les 251 otages enlevés le 7 octobre 2023, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 déclarés morts par l'armée israélienne.
L'attaque a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.
La riposte de l'armée israélienne a fait au moins 48.397 morts à Gaza, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.