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Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé mardi que l'Autorité palestinienne était prête à jouer un rôle à Gaza après la guerre, en vertu d'un plan égyptien présenté comme une alternative à celui de Donald Trump prévoyant de placer le territoire sous contrôle américain.
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Les dirigeants de la Ligue arabe se sont réunis mardi au Caire pour discuter de la reconstruction de la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre, où Israël a promis d'éliminer le Hamas mais exclu aussi tout rôle futur pour l'Autorité palestinienne.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que ce plan garantirait le maintien des 2,4 millions d'habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".
Le sommet arabe s'est réuni dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier. La deuxième phase de l'accord de trêve négocié par les pays médiateurs n'a toujours pas fait l'objet d'un accord entre Israël, qui réclame la "démilitarisation totale" de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester.
"L'Etat de Palestine assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza par le biais de ses institutions gouvernementales et un comité de travail a été formé à cet effet", a affirmé devant le sommet arabe Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans.
- "Rester sur leur terre" -
Le président palestinien, en poste depuis 2005, s'est dit prêt à organiser "l'année prochaine" des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens, "à condition que les conditions appropriées soient réunies".
Il n'a pas donné de calendrier ni expliqué comment de telles élections pourraient avoir lieu dans la bande de Gaza en ruines.
Devant le sommet, M. Sissi a expliqué que, selon le plan proposé par l'Egypte, les Palestiniens "resteraient sur leur terre" et que Gaza serait administrée dans un premier temps par un comité de technocrates palestiniens, avant que l'Autorité palestinienne n'en prenne le contrôle.
Il n'a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international début février, et affirmé que le président américain était "capable de parvenir à la paix" dans la région.
Le plan égyptien propose la création d'un fonds supervisé au niveau international pour garantir "la durabilité du financement" ainsi que sa "transparence", selon le projet.
La première étape, de six mois, doit être consacrée au déblaiement des débris, à l'enlèvement des mines et explosifs, et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.
Suivront deux phases de reconstruction, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lui aussi présent au Caire, a affirmé que l'ONU "soutenait fermement" le plan arabe.
"Nous espérons un rôle arabe efficace qui mette fin à la tragédie humanitaire créée par l'occupation dans la bande de Gaza" et qui "contrecarre" tout projet de déplacement forcé des Palestiniens, avait déclaré plus tôt le Hamas.
- "Démilitarisation totale" -
Une première phase de la trêve, d'une durée de 42 jours, a pris fin le 1er mars, après avoir permis le retour de 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération de 1.800 détenus palestiniens.
Le gouvernement israélien est en faveur d'une extension de la première phase de la trêve jusqu'à la mi-avril et d'une accélération des libérations d'otages.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a de nouveau exigé mardi une "démilitarisation totale" de Gaza, le départ du Hamas et le retour des otages enlevés lors de l'attaque du 7 octobre 2023.
Le Hamas a rejeté ces conditions et insiste sur la mise en oeuvre des deux étapes restantes de l'accord initial, prévoyant la fin définitive de la guerre.
"Les armes de la résistance sont une ligne rouge (...) une question non négociable", a affirmé mardi à l'AFP un de ses chefs, Sami Abou Zouhri, ajoutant que "toute discussion sur la déportation des combattants de la résistance ou de notre peuple est rejetée" d'avance.
L'attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.
La riposte de l'armée israélienne a fait au moins 48.397 morts à Gaza, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.