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Les dirigeants arabes ont adopté mardi un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza et le retour de l'Autorité palestinienne, présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain.
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Réunis au Caire, les dirigeants des pays de la Ligue arabe ont mis en garde contre les tentatives "odieuses" de déplacement de la population de Gaza et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), excluant de fait le mouvement islamiste Hamas qui n'en fait pas partie.
La bande de Gaza serait administrée durant une période transitoire par un comité de technocrates palestiniens, avant que l'Autorité palestinienne n'en reprenne le contrôle.
Ce plan devrait toutefois se heurter à l'opposition d'Israël, qui a promis d'éliminer le Hamas mais exclu aussi tout rôle futur pour l'Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, dans le territoire.
Lors de ce sommet, l'Egypte a présenté un plan d'un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l'ONU, pour reconstruire la bande de Gaza.
Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que ce plan garantirait le maintien des 2,4 millions d'habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".
Il n'a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international début février, et affirmé que le président américain était "capable de parvenir à la paix" dans la région.
"Toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien ou (...) d'annexer une partie des territoires palestiniens occupés plongerait la région dans une nouvelle phase de conflits (...) ce qui constitue une menace claire pour (...) la paix" au Proche-Orient, indique le communiqué final du sommet.
- "Démilitarisation totale" -
Ce sommet s'est réuni dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier, entre Israël, qui réclame la "démilitarisation totale" de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester.
Le mouvement islamiste s'était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l'Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas.
"L'Etat de Palestine assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza par le biais de ses institutions gouvernementales", a affirmé devant le sommet Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans.
Le président palestinien s'est dit prêt à organiser "l'année prochaine" des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens, "à condition que les conditions soient réunies".
Il n'a pas donné de calendrier ni expliqué comment de telles élections pourraient avoir lieu dans la bande de Gaza en ruines.
Le Hamas a "salué" de son côté le plan arabe ainsi que la création d'un comité chargé de gérer le territoire après la guerre.
La première étape de la reconstruction, d'une durée de six mois, doit être consacrée au déblaiement des débris, au déminage et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.
Suivront deux phases de reconstruction, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lui aussi présent au Caire, a affirmé que l'ONU "soutenait fermement" le plan arabe.
- "Une ligne rouge" -
Une première phase de la trêve, d'une durée de 42 jours, a pris fin le 1er mars, après avoir permis le retour de 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération par Israël d'environ 1.800 détenus palestiniens.
Israël souhaite une extension de la première phase de la trêve jusqu'à la mi-avril tandis que le Hamas insiste sur la mise en oeuvre de la deuxième étape, prévoyant un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages.
Le gouvernement israélien ne cesse de répéter qu'il se réserve le droit de reprendre les combats à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a de nouveau exigé mardi une "démilitarisation totale" du territoire, le départ du Hamas et le retour des otages enlevés lors de l'attaque du 7 octobre 2023.
"Les armes de la résistance sont une ligne rouge (...) une question non négociable", a affirmé de son côté un des chefs du mouvement, Sami Abou Zouhri.
L'attaque du Hamas dans le sud d'Israël a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.
La riposte de l'armée israélienne a fait au moins 48.405 morts à Gaza, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.