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Donald Trump a lancé mercredi un "dernier avertissement" au Hamas de libérer les otages, sans quoi le "peuple de Gaza" risque "la mort", le jour même où Washington a confirmé avoir eu des contacts directs avec le mouvement islamiste palestinien.
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"Au peuple de Gaza: un bel avenir vous attend, mais pas si vous gardez des otages. Si vous le faites, vous êtes MORTS! Prenez une BONNE décision", a menacé le président américain dans un message sur son réseau Truth Social.
Il a encore dit envoyer "à Israël tout ce dont il a besoin pour finir le travail" à Gaza, soulignant qu'"aucun membre du Hamas ne sera en sécurité si vous ne faites pas ce que je dis", à l'heure où la trêve dans la bande de Gaza semble menacée.
"C'est maintenant qu'il faut quitter Gaza, tant que vous pouvez encore le faire", a-t-il ajouté à l'adresse des chefs du mouvement islamiste palestinien.
Les menaces du président américain, qui a rencontré mercredi huit otages libérés de Gaza, surviennent le jour où les Etats-Unis, ainsi que le Hamas, ont confirmé avoir eu des contacts directs.
Ces consultations, sans précédent, rompent avec une politique de longue date qui veut que les Etats-Unis n'aient pas de pourparlers directs avec des groupes qu'ils considèrent comme terroristes, ce qui est le cas du Hamas depuis 1997.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé que l'envoyé spécial américain pour les otages, Adam Boehler, était "engagé dans ces négociations, (et) a l'autorité de parler à n'importe qui".
Elle s'est refusée à livrer des détails, arguant que "des vies américaines étaient en jeu", mais a indiqué qu'Israël avait été "consulté", ce qu'a ensuite confirmé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Pour sa part, un responsable du Hamas a évoqué à l'AFP, sous le sceau de l'anonymat, "deux rencontres directes entre le Hamas et des responsables américains ces derniers jours à Doha".
Il reste cinq otages américains détenus à Gaza, dont quatre sont confirmés morts et un serait vivant, selon un décompte de l'AFP.
- Jusqu'à la "victoire" -
Entretemps, le nouveau chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, a affirmé mercredi que la mission de vaincre le Hamas à Gaza n'était "pas encore terminée".
Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza après une attaque d'une violence et d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d'Israël.
L'offensive israélienne a fait au moins 48.440 morts à Gaza, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.
- "Famine, arme de guerre" -
Après 15 mois de guerre, un accord de trêve conclu via les médiateurs - Qatar, Egypte, Etats-Unis - est entré en vigueur le 19 janvier.
Mais le maintien du cessez-le-feu semble incertain, Israël et le Hamas s'opposant sur la façon de le prolonger après l'expiration de sa première phase.
Pendant cette phase, le Hamas a remis 33 otages et Israël a libéré quelque 1.800 Palestiniens. Israël a aussi autorisé l'entrée d'une aide humanitaire accrue à Gaza, avant de la bloquer dimanche.
Israël, qui souhaite une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril, réclame la "démilitarisation totale" du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des otages avant de passer à la deuxième phase.
Refus catégorique du Hamas, qui réclame l'application de la deuxième étape censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester dans la bande de Gaza où il avait pris le pouvoir en 2007. Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza.
- Obsèques d'un otage -
Sur les 251 personnes enlevées le 7-octobre, 58 sont encore détenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
Mercredi, les obsèques de l'otage franco-israélien Ohad Yahalomi dont le corps a été rendu le 27 février par le Hamas ont eu lieu au kibboutz Nir Oz.
"Seize ans de joie et de lumière, et cette lumière est maintenant éteinte", a dit en larmes, sa veuve, Bat-Sheva Yahalomi.
Réunis au Caire mardi, les dirigeants arabes ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l'écart le Hamas et prévoit un retour de l'Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.
Mais Israël l'a rejeté.
Le plan garantit, selon l'Egypte, le maintien des habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain, Donald Trump, qui prévoit leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".