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La Russie a revendiqué samedi la reprise de trois villages dans sa région de Koursk face aux troupes ukrainiennes qui s'y trouvent en difficulté, un nouveau revers pour Kiev à l'heure où la perspective de pourparlers semble se renforcer.
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En parallèle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à de nouvelles sanctions contre Moscou, après une nouvelle nuit de frappes ayant fait une quinzaine de morts dans son pays.
L'Ukraine se trouve en difficulté sur le front et est critiquée par le président américain Donald Trump, dont le pays a gelé cette semaine l'aide militaire et le partage de renseignements qu'il lui apportait.
Kiev espère utiliser son contrôle de quelques centaines de kilomètres carrés de la région russe de Koursk comme monnaie d'échange dans de potentiels pourparlers.
Mais la position de ses soldats s'y est détériorée ces dernières semaines après une percée de l'armée de Moscou, selon des observateurs.
Preuve de ces difficultés, les troupes russes ont repris les villages de Viktorovka, Nikolaïevka et Staraïa Sorotchina, a indiqué samedi le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Selon le blog militaire DeepState, proche de l'armée ukrainienne, une "brèche" s'est produite dans les défenses ukrainiennes au sud de la petite ville de Soujda, sous occupation des forces de Kiev.
L'armée russe pourrait être en mesure de cibler les routes utilisées pour le ravitaillement des soldats ukrainiens.
L'armée ukrainienne n'a pour l'heure pas fait de commentaire, mais la Russie a déjà repris plus des deux tiers des territoires initialement conquis par Kiev dans la région de Koursk.
- Rencontre en Arabie saoudite -
Des négociations de paix restent une perspective lointaine, tant les positions de Kiev et Moscou sont opposées.
Mais cette hypothèse est de plus en plus souvent évoquée depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.
Des délégations ukrainienne et américaine doivent néanmoins se rencontrer en Arabie saoudite mardi.
Cette réunion doit définir "un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial", selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.
Donald Trump assure vouloir mettre fin à la guerre dès que possible, mais l'Ukraine craint d'être contrainte à de lourdes concessions territoriales au profit de Moscou.
L'avancée russe a cependant ralenti en février après un automne marqué par une progression rapide, selon l'analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).
Donald Trump a néanmoins menacé vendredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cesse de "pilonner" l'Ukraine.
Volodymyr Zelensky s'est joint à cet appel samedi, après une nouvelle nuit d'attaques qui prouvent qu'il faut "durcir les sanctions contre la Russie".
- "Apocalypse" -
Onze personnes ont été tuées à Dobropillia, ville de la région orientale de Donetsk, et trente autres, dont cinq enfants, ont été blessés, selon Volodymyr Zelensky.
Samedi matin, les murs de béton noircis d'immeubles étaient constellés de centaines d'impacts de fragments de bombes à sous-munitions, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Irina Kostenko, habitante de 59 ans, a été blessée à la main par un éclat de verre. Les frappes sont régulières à Dobropillia, mais celles-ci tenaient de l'"apocalypse", témoigne-t-elle.
En sortant de son immeuble, elle dit avoir vu sa voisine "allongée par terre, morte, recouverte d'un draps".
Trois autres personnes ont été tuées dans une attaque distincte à Bogodoukhiv, dans la région de Kharkiv (nord-est), a indiqué Oleg Synegoubov, chef de l'administration militaire régionale.
En Russie, une attaque de drone a visé la raffinerie de Kirichi, dans la région de Leningrad, a indiqué Alexandre Drozdenko, gouverneur de la région.
Cette semaine, Volodymyr Zelensky a appelé à l'instauration d'une trêve dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une "paix durable" avec Moscou.
L'idée a également été évoquée par le président français Emmanuel Macron et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
Mais jeudi, la diplomatie russe a jugé toute pause "absolument inacceptable" car le conflit finirait, selon elle, par reprendre.