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Un peu plus d'une semaine après l'arrêt du chantier de l'A69 décidé par la justice, plusieurs milliers de partisans de l'autoroute se sont rassemblés samedi matin sur le tracé aux abords de Castres pour donner de la voix et dire "A69, on finit!".
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La sono crache un rap qui scande "On déroule l'autoroute!", un organisateur confie en souriant: "on a fourni les paroles et l'IA a fait le reste".
Le morceau s'entend de loin, malgré le violent vent d'autan qui fait voler le sable du chantier où se sont rassemblés les partisans de l'autoroute contestée - entre 7 et 8.000 personnes, selon les organisateurs, 3.700 selon la préfecture - derrière une banderole de tête proclamant: "Le bon sens, on finit!.
Les petits drapeaux avec le slogan "A69, on finit!" s'agitent derrière lui, leur couleur bleu horizon s'harmonisant avec les maillots du Castres Olympique arborés par trois joueurs du l'équipe locale de rugby venus à la manifestation.
- "coup de massue" -
Pierre-Yves Revol, le patron du club et par ailleurs président du groupe pharmaceutique Pierre-Fabre, influent acteur économique de la région et ardent défenseur du projet autoroutier, est là également mais ne souhaite pas s'exprimer.
Face au "coup de massue" de l'arrêt des travaux, "nous sommes unis et soudés", a insisté, depuis une tribune dressée sur une remorque de camion au beau milieu de la trace du chantier, Michel Bossi le président de la chambre de commerce et d'industrie car "ce n'est pas qu'une autoroute qui est en jeu mais l'avenir de tout le sud du Tarn".
"C'est un chantier vital pour l'économie tarnaise mais c'est aussi un chantier qui doit permettre la poursuite de grands investissements en France", souligne de son côté le président (PS) du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond.
Les manifestants veulent croire qu'une voie est encore possible pour une reprise rapide des travaux.
"L'Etat fait le travail pour soutenir le chantier A69 et qu'on poursuive les travaux", s'est félicité le député tarnais (Renaissance) Jean Terlier, évoquant l'annonce d'un appel du ministère des Transports contre la "décision surprenante" du tribunal, qui doit être accompagné d'une demande de sursis à exécution, procédure qui pourrait, espèrent les pro-A69, permettre de reprendre les travaux en attendant l'audience d'appel.
- proposition de loi -
"Nous ne pouvons plus être soumis à l'aléa judiciaire", a-t-il par ailleurs ajouté, annonçant "prendre l'initiative d'une proposition de loi de validation" de l'autorisation environnementale du chantier, avec d'autres collègues parlementaires.
"On va faire cette proposition de loi qu'on va signer du côté des sénateurs et de l'Assemblée nationale, on va la déposer dans quelques jours, elle sera co-signée par tous ceux qui le souhaitent", a détaillé l'élu, espérant la voir débattue "dans les semaines qui viennent".
"Ce sont des gens du territoire qui sont venus manifester", a par ailleurs souligné le député, insistant sur l'ancrage local des personnes présentes alors que les opposants viendraient, selon lui, d'ailleurs.
Premier concerné par le jugement du tribunal administratif, le constructeur Atosca, concessionnaire désigné de l'A69 qui assurait le pilotage des travaux, était également représenté au rassemblement.
"C'était important pour moi d'être là parce qu'Atosca, c'est aujourd'hui une entreprise de ce territoire", a déclaré à l'AFP son directeur général, Martial Gerlinger.
"Le moment le plus difficile dans cette opération pour moi, ça a été d'annoncer aux 1.000 personnes (travaillant sur le chantier) le 27 février après-midi que l'on arrêtait totalement". "Ceux qui sont pour, on les entend pas beaucoup, on entend les opposants mais la majorité silencieuse, nous on a toujours considéré qu'elle était présente", a-t-il estimé.