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L'Organisation de la coopération islamique a formellement adopté samedi le plan arabe pour la reconstruction de Gaza, appelant la communauté internationale à le soutenir, en réponse au projet de Donald Trump de prendre le contrôle du territoire palestinien et d'en expulser ses habitants.
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Les ministres des Affaires étrangères des 57 membres de l'OCI étaient réunis depuis vendredi au siège de l'organisation à Jeddah en Arabie saoudite, pour examiner ce plan, approuvé par la Ligue arabe mardi au Caire.
L'OCI "a adopté le plan (...) sur le redressement rapide et la reconstruction de Gaza", a indiqué un communiqué tôt samedi.
L'OCI, qui représente le monde musulman, a appelé "la communauté internationale et les institutions de financement internationales et régionales à apporter rapidement le soutien nécessaire à ce plan", ajoute le texte.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, avait plus tôt dans la nuit annoncé à l'AFP l'adoption du plan égyptien "qui est maintenant devenu un plan arabo-islamique", des propos confirmés par son homologue soudanais.
"C'est certainement une chose très positive", avait salué M. Abdelatty.
Le président américain, Donald Trump, avait suscité un tollé international en proposant de déplacer les Palestiniens de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie voisines, pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".
- "Un plan international" -
Lors d'un sommet mardi au Caire, les dirigeants arabes ont également annoncé la création d'un fonds destiné à financer la reconstruction de Gaza et ont exhorté la communauté internationale à le soutenir.
"La prochaine étape consistera à faire de ce plan un plan international en le faisant adopter par l'Union européenne et par des parties internationales telles que le Japon, la Russie, la Chine et d'autres", a déclaré M. Abdelatty.
"C'est ce que nous chercherons à obtenir et nous sommes en contact avec toutes les parties, y compris la partie américaine".
Le plan arabe avalisé par l'OCI met de facto à l'écart le Hamas et prévoit un retour de l'Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste palestinien.
Mais il a été rejeté par Israël et critiqué par les Etats-Unis.
Le plan "ne répond pas aux attentes" de Washington, a déclaré jeudi le département d'Etat, l'envoyé de M. Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, y voyant un "premier pas de bonne foi de la part des Egyptiens".
Pour Rabha Seif Allam, du Centre d'études politiques et stratégiques d'al-Ahram au Caire, l'Egypte avait besoin d'"un large soutien", pour bâtir une "large coalition refusant le déplacement des Palestiniens de Gaza".
La réunion de Jeddah est un signal d'"unité au sein du monde musulman", a affirmé pour sa part Umar Karim, spécialiste de l'Arabie saoudite, à l'université de Birmingham, au Royaume-Uni.
L'OCI a également acté la réintégration dans l'organisation de la Syrie, suspendue en 2012 après la répression contre d'un soulèvement prodémocratie menée par l'ex-président Bachar al-Assad, chassé du pouvoir le 8 décembre par une coalition rebelle après 13 ans de guerre civile.
Le ministère syrien des Affaires étrangères s'est félicité d'un "pas important vers le retour de la Syrie au sein des communautés régionale et internationale en tant qu'Etat libre et juste".