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Les autorités syriennes ont affirmé œuvrer samedi à "ramener l'ordre" dans l'ouest du pays, ancien bastion du président déchu Bachar al-Assad, où plus de 500 civils ont été tués en trois jours selon une ONG.
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Ces violences sont les premières de cette ampleur depuis la prise de pouvoir le 8 décembre en Syrie d'une coalition rebelle emmenée par le groupe islamiste radical sunnite Hayat Tahrir al-Sham, HTS.
Elles ont éclaté jeudi après plusieurs jours de tensions dans la région de Lattaquié, un bastion de la minorité musulmane alaouite, dont est issu le clan Assad.
Depuis, "532 civils alaouites ont été tués dans les régions de la côte syrienne et des montagnes de Lattaquié par les forces de sécurité et des groupes affiliés", selon un nouveau bilan en début de soirée de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Cela porte le bilan des violences à 745 morts, dont 213 membres des forces de sécurité et des combattants loyaux au clan Assad, selon la même source.
La France a "condamné" samedi "avec la plus grande fermeté les exactions qui ont frappé des civils sur une base confessionnelle et des prisonniers" en Syrie, appelant les autorités syriennes intérimaires à s'assurer que des enquêtes indépendantes puissent faire toute la lumière sur ces crimes".
- "Engagement total" -
Samir Haidar, un habitant de Banyas de 67 ans, a déclaré à l'AFP que deux de ses frères et sa nièce avaient été tués par des "groupes armés" qui sont entrés chez eux, ajoutant qu'il y avait "des étrangers parmi eux".
"A cinq minutes près, j'aurais été tué...", a-t-il ajouté, précisant qu'il avait réussi à s'échapper dans un quartier sunnite.
Une source du ministère de la Défense citée par l'agence officielle Sana a indiqué que "les routes menant à la région côtière ont été fermées afin de contrôler les infractions, prévenir les exactions et rétablir progressivement la stabilité dans la région".
L'ordre a été donné aux forces de sécurité de "ramener l'ordre" à Jablé, Tartous et Lattaquié, a indiqué la même source, faisant état de l'arrestation d'un "grand nombre de pillards".
"Nous affirmons notre engagement total à protéger la paix civile et à garantir la sécurité de tous les citoyens, et il n'y aura aucun laxisme", a affirmé de son côté Moustafa Kneifati, responsable de la sécurité à Lattaquié.
Des images diffusées par Sana montraient samedi ce qu'elle décrit comme un convoi de forces de sécurité entrant à Banyas, dans la province de Tartous plus au sud.
Le rétablissement de la sécurité est le principal défi pour le nouveau pouvoir syrien, après plus de 13 ans de guerre civile.
Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a appelé vendredi soir les insurgés alaouites à "déposer les armes avant qu'il ne soit trop tard".
L'escalade a débuté après une attaque sanglante de fidèles de Bachar al-Assad contre des forces de sécurité dans la ville côtière de Jablé dans la nuit de jeudi à vendredi, selon les autorités.
Les forces de sécurité ont envoyé le lendemain des renforts et lancé d'importantes opérations dans la région.
- "Exactions" -
Des témoignages sur des exactions contre les civils alaouites, que l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier indépendamment, se multiplient sur les réseaux sociaux, émanant de proches ou amis des victimes.
L'OSDH et des militants ont publié vendredi des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d'une maison, des femmes pleurant à proximité.
Dans une autre séquence, des hommes en tenue militaire ordonnent à trois personnes de ramper en file, avant de leur tirer dessus à bout portant.
L'AFP n'a pas pu vérifier ces images de manière indépendante.
Une source sécuritaire citée par Sana avait fait état vendredi d'"exactions isolées", les imputant à des "foules (...) non organisées" agissant en représailles à "l'assassinat de plusieurs membres des forces de police et de sécurité" par des "fidèles à l'ancien régime".
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, s'est dit "profondément alarmé", exhortant toutes les parties à "la retenue", un appel également lancé par Berlin et plusieurs capitales de la région. Moscou, qui a accueilli son ex-allié Bachar al-Assad, a appelé les dirigeants syriens à "stopper le bain de sang".
Selon Aron Lund, du centre de réflexion Century International, la flambée de violences témoigne de la "fragilité du gouvernement", dont une grande partie de l'autorité "repose sur des jihadistes radicaux qui considèrent les alaouites comme des ennemis de Dieu".
Depuis son arrivée au pouvoir, M. Chareh s'efforce de rassurer les minorités et a appelé ses forces à faire preuve de retenue et éviter toute dérive confessionnelle, mais cette ligne n’est pas nécessairement partagée par l'ensemble des factions qui opèrent sous son commandement, selon M. Lund.