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L'Iran a exclu lundi tout accord avec Washington pour encadrer son programme nucléaire, si l’objectif est de le "priver de ses activités pacifiques" d'enrichissement, et exhorté les Etats-Unis à lui fournir des "garanties" sur la levée des sanctions qui étranglent son économie.
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En amont d’une réunion tripartite au Caire avec les chefs de la diplomatie égyptienne et iranienne, Badr Abelatty et Abbas Araghchi, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a de son côté appelé l'Iran à "plus de transparence" sur ses activités nucléaires.
Samedi, l'Iran avait dit avoir reçu des "éléments" d'une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l'issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d'Oman.
"Si l’objectif des négociations est de garantir que l’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire, alors un accord me semble possible", a affirmé M. Araghchi dans la capitale égyptienne, avant la réunion tripartite.
Mais si "le but est de priver l’Iran de ses activités pacifiques, alors il n’y aura certainement aucun accord", a-t-il ajouté.
En vue d'un éventuel accord, "nous voulons des garanties que les sanctions soient bien levées", a de son côté déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, relevant que "jusqu’à présent, la partie américaine n'a pas voulu clarifier cette question".
Ni l'Iran, ni les Etats-Unis n'ont toutefois confirmé le contenu de la proposition.
La proposition américaine faite à l'Iran est "acceptable" et dans le "meilleur intérêt" de Téhéran a pour sa part affirmé la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.
Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l'Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.
L'Iran se défend d'avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l'énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.
- "Rien à cacher" -
Après la divulgation samedi d'un rapport de l'AIEA montrant que l'Iran a intensifié sa production d'uranium enrichi à 60% - un niveau proche des 90% nécessaires à la fabrication d'armes atomiques - M. Araghchi a aussi affirmé dans la capitale égyptienne que son pays n'avait "rien à cacher" sur son "programme nucléaire pacifique".
"Il faut plus de transparence - c'est très, très clair - en Iran, et rien ne nous apportera cette confiance (à part) des explications complètes d'un certain nombre d'activités", venait d'affirmer M. Grossi.
Il a défendu le rapport "impartial" de son agence, dont l'Iran avait rejeté les conclusions les qualifiant de "politiques" et basées sur des informations "non fiables et trompeuses".
L'AIEA a dévoilé ce rapport avant de tenir du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l'Iran.
Dénonçant des "pressions exercées sur l'Agence par certains pays européens", M. Aragchi les avait menacés dimanche d'"une réponse proportionnée de la part de l'Iran", s'ils voulaient "exploiter davantage ce rapport politique".
La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres de l'accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.
De son côté, le chef de la diplomatie égyptienne a appelé devant la presse à un règlement pacifique de la question du nucléaire iranien, soulignant que "la région en a assez des crises et des défis sécuritaires." "Nous rejetons totalement toute escalade et toute incitation à choisir l'option militaire" afin d'éviter "un chaos nuisible dont personne ne sortira indemne", a-t-il ajouté.