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Les équipes de SNCF Réseau travaillaient d'arrache-pied mercredi à réparer les installations détruites la veille par un "acte de sabotage" à l’est de Paris, permettant au trafic de reprendre progressivement à la Gare de l’Est.
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A la mi-journée, 3 trains sur 4 circulaient pour le TGV Est contre 1 sur 3 à l'heure de pointe le matin.
La SNCF se garde bien pour le moment d'avancer une date de retour à la normale, mais celui-ci pourrait intervenir vendredi. SNCF Voyageurs a toutefois promis un point sur les prévisions de trafic à 17H00.
Plus aucun TGV n'est dérouté vers la Gare de Lyon ou la Gare du Nord et la situation s'est aussi améliorée sur la ligne "P Nord" vers Meaux et Château-Thierry.
"C'est un travail à la fois titanesque en termes de nombre de câbles à remplacer dans les délais impartis mais c'est aussi un travail de fourmis", a expliqué Tom Danckaert, dirigeant de l'unité de maintenance de l'Infrapôle Paris Est, dans une vidéo diffusée par SNCF Réseau.
"Les câbles de signalisation et de télécom, ce sont des câbles sur lesquels transitent un grand nombre de circuits et sur lesquels on ne peut pas se permettre de faire d'erreurs en termes de raccordements", a détaillé Tom Danckaert.
D'après l'ingénieur, ce travail "va mobiliser facilement une centaine de personnes directement ou indirectement pendant trois jours et trois nuits".
- Pas d'amalgame -
Concernant l'enquête, le parquet de Meaux a indiqué que le "portillon d'accès aux voies de la SNCF (avait été) ouvert sans aucune trace d'effraction".
Les auteurs ont ensuite déplacé les panneaux en béton condamnant l'accès à une trappe où se trouvaient les coffrets abritant les câbles électriques. L'incendie est l'oeuvre de personnes connaissant "forcément bien le réseau", ont confié plusieurs cadres de la compagnie ferroviaire interrogés par l'AFP.
Un ancien secrétaire général de l'Unsa-Ferroviaire, Roger Dillenseger, n'a pas exclu que des cheminots puissent être derrière ce sabotage.
En plein conflit social sur la réforme des retraites, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a toutefois invité à se méfier des raccourcis faciles entre ces dégradations et le mouvement social.
Il n'existe "aucun lien" entre les deux, a-t-il insisté, mais "quand il y a ce genre de délits, il y a des sanctions forcément".
SUD-Rail, qui a appelé avec la CGT-Cheminots à une grève reconductible à la mi-février si le gouvernement ne retirait pas sa réforme des retraites, a également invité à faire "attention aux amalgames".
La fédération "ne soutient pas les actes isolés qui détruisent notre outil de travail", a écrit le syndicat dans un communiqué.
La SNCF a porté plainte et une enquête a été ouverte par le parquet de Meaux pour dégradation volontaire et mise en danger de la vie d'autrui.
En juin 2021, des câbles de signalisation situés dans la Drôme, sur la ligne à grande vitesse Méditerranée, avaient également été incendiés, provoquant d'importants retards sur la ligne Paris-Marseille.