Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
L'histoire est "tristement banale", sauf lorsqu'elle concerne l'artiste francophone la plus écoutée dans le monde: Aya Nakamura et son ex-compagnon le producteur Vladimir Boudnikoff ont reconnu, jeudi lors de leur procès près de Paris, des violences réciproques, paroxysme d'une nuit de rupture.
Taille du texte:
Ils sont arrivés par l'entrée principale du tribunal de Bobigny et en sont ressortis environ une heure et demie plus tard par une sortie dérobée, poursuivis par une nuée de caméras.
Toujours côte à côte, dans des ensembles vestimentaires assortis, ils ont répondu sereinement aux questions de la présidente de la 12e chambre correctionnelle.
Tous deux l'ont reconnu dans un sourire: ce déballage ne serait certainement pas arrivé si leur dispute n'avait pas débordé sur la voie publique, éveillant l'inquiétude d'un voisin qui promenait son chien.
Les tensions avaient en réalité démarré avant cette la nuit du 6 au 7 août à Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
Le casus belli ? "Le fait qu'il soit parti au mariage", glisse Aya Danioko, le vrai nom de la chanteuse de 27 ans, sans plus de détails.
En lien avec cette cérémonie, à laquelle elle n'était pas conviée contrairement à son compagnon et à l'ex-conjointe de celui-ci, une dispute sur fond de jalousie éclate, retrace la présidente du tribunal.
De retour d'un dîner familial au restaurant, la star est décidée à quitter le domicile conjugal, où le couple vit avec leur fille de quelques mois.
"On a commencé à se violenter en début de soirée, on a commencé à se bousculer", relate Mme Danioko.
La dispute se déroule en plusieurs actes. Des cris fusent, des objets volent et des violences physiques sont commises dans le studio de musique situé au sous-sol.
"Il a commencé à devenir de plus en plus énervé, à me serrer, il essayait de me calmer à sa manière", déclare la chanteuse.
Elle admet de son côté lui avoir donné une gifle, qui l'a déstabilisé et l'a fait tomber au sol.
Chacun se verra prescrire trois jours d'ITT (incapacité temporaire de travail) pour des contusions et douleurs.
D'autant que le tapage reprend vers 01H30, quand Aya Nakamura revient au pavillon pour récupérer des effets personnels, cette fois accompagnée de deux amis.
Derrière le judas, M. Boudnikoff pointe sur ces hommes une arme, qui se révèlera factice.
"Je vois deux de ses amis avec qui je ne m'entends pas du tout qui grimpent par mon portail et viennent de chaque côté d'elle de façon menaçante", relate-t-il pour expliquer son geste, par "peur".
- "Point d'orgue" -
"Comment expliquez-vous que cela ait dégénéré ?", demande la présidente à Mme Danioko.
"C'est les émotions, je ne les ai pas gérées à ce moment-là", répond la jeune femme.
"S'il apparaît que ces violences sont exceptionnelles dans la vie du couple, ce sont des actes de violence répréhensibles", a noté la procureure dans son réquisitoire, soulignant toutefois la "prise de conscience" des prévenus dans cette "affaire tristement banale".
Des peines d'amende, de 5.000 euros pour elle et 2.000 euros pour lui, ont été requises. Décision le 23 février.
Artiste franco-malienne mondialement connue, Aya Nakamura est "une femme, une mère de famille", qui a "le droit d'avoir une vie privée avec parfois les difficultés que ça peut comporter", a souligné son avocat Me Karim Sebihat, estimant que cet épisode marquait "le point d'orgue" d'un "processus de séparation".
A la barre, M. Boudnikoff a assuré qu'il respectait "énormément" la star, dont il a réalisé certains clips comme "Pookie" en 2019 (336 millions de vues sur YouTube).
Désormais séparés, "on essaie de bien s'entendre" dans l'intérêt de l'enfant, a précisé la chanteuse.
Les ex-conjoints ont d'ailleurs entamé "une thérapie familiale" pour les y aider, selon Me Sebihat.
La citoyenne Danioko sortie du tribunal, c'est désormais l'artiste Nakamura qui va faire parler d'elle ces prochains jours. Son quatrième album, "DNK", sort vendredi, et ses trois prochains concerts en mai à Paris affichent complet.